Petit thread de fin de semaine . Dans ma vie pro de médecin et journaliste (33 ans à Antenne 2 puis @France2tv ) j’ai connu plusieurs crises sanitaires : #hiv, poulets à la dioxine #ESB ( la vache folle) #SRAS #H5N1 #H1N1. Ayant choisi de partir en 2018 j’ai donc « raté »
professionnellement la dernière, l’actuelle pandémie. J’avais cependant et contrairement à certains chroniqueurs et squatters de plateaux, insisté dès février 2020 sur ce que je pensais ne pas etre une gripette, cf mon blog http://www.docteurjd.com/?s=Mesinformation
.C’est veai que ne pas
etre sur le front est un peu frustrant car il y avait et il y a toujours un enorme travail d’info à faire. La pédagogie et en particulier la pédagogie du risque est cruciale en ces temps de pandémie.L’acquisition des connaissances sur le virus les foyers, les super disseminateurs
et la vitesse à laquelle on a su développer des vaccins m’a passionné. Imaginez: il a fallu 48 heures seulement, grace à la puissance de la bio-informatique, à @moderna_tx pour élaborer l’ARNm qui code pour la protéine S du virus. Donc j’ai un peu regretté . Mais
très vite j’ai compris que ce travail ingrat mais tant necessaire, cet enjeu de démocratie sanitaire, c’etait tout sauf ce dont les medias avaient envie. Là où la science vit dnhypothèses la presse vit de certitudes. Et le clah, l’affrontement le manicheisme sont
cent fois plus porteurs que le tableau noir, fût-il virtuel. Jamais on n’aura vu autant de faux sachants, de personnes incompétentes, de complotistes, de malhonnêtes bronzer à la lumière des grilles de projecteurs des studios. Jamais des présentateurs n’auront autant
reçu « d’experts mediatiques » capables de se contredire sans vergogne et de faire un bouquin ensuite. Jamais autant d’usurpateurs auront eu leur quart d’heure warholien. Alors tous comptes faits plutôt que de vivre cela de l’intérieur, je me dis que je n’ai
vraiment pas à regretter d’etre parti ! Mais j’espère, sans trop y croire helas, que cette crise aidera certaines et certains à refléchir , qu’on arrêtera dans les redactions de laisser n’importe qui dire ou faire n’importe quoi.
Partager la connaissance de façon la p’us
didactique possible, montrer qu’il y a des inconnues, que le risque zero n’existe pas, donner les moyens de partager la décision c’est cela la démocratie sanitaire. J’ai essayé de le faire, mais au fur et à mesure du temps même dans le service dit public, ça n’interessait pas
ma hierarchie «  la santé ce n’est pas notre truc » m’avait dit une apparatchik dint le talent professionnel ne m’avait pas marqué !

Heureusement il y aTwitter et parfois le blog
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